vendredi 5 juillet 2019

L'Île aux mille sources de Sarah Lark - Editions L'ARCHIPEL

Editions L'Archipel (juin 2019)
464 pages
23€

Présentation de l'éditeur:


Londres, 1732. Nora, la fille d’un riche négociant, a perdu Simon, son premier amour, avec qui elle rêvait d’horizons lointains. Pour satisfaire ses envies d’exotisme, la jeune femme accepte d’épouser un veuf bien plus âgé qui possède une plantation en Jamaïque.
Nora embarque alors pour les Caraïbes, a la découverte d’une île enchanteresse. Mais, bien vite, elle déchante : les conditions de vie des esclaves dans les champs de canne la révoltent.
Décidée a faire évoluer les mentalités, Nora pourra compter sur le soutien de Douglas, le fils d’Elias. Mais la révolte gronde, qui pourrait bouleverser a jamais la vie de Nora.
Avec cette nouvelle saga, Sarah Lark nous entraîne sur les pas d’une héroïne forte et attachante, a la découverte de contrées lointaines ou tout reste a inventer, a commencer par sa propre destinée.



C'est l'été! Qui dit été, dit saga dans des contrées lointaines. Et dans ce domaine, Sarah Lark a déjà fait ses preuves avec sa trilogie Le Cri de la Terre qui se déroulait en Nouvelle Zélande, le fameux pays du nuage blanc ( retrouvez mes avis ici, ici et ici). J'avais adoré cette précédente saga qui nous offrait des décors et de multiples histoires pour nous faire voyager.

Cette fois-ci, c'est en Jamaïque que nous partons, à l'époque des plantations de cannes à sucre et des esclaves. Nous suivons Nora, jeune femme qui rêve de partir en Jamaïque et accepte, pour vivre son rêve, d'épouser un homme plus vieux qui a besoin d'une jolie petite femme pour faire bonne impression. Au delà de Nora, c'est la vie des esclaves que l'on découvre et qui fait froid dans le dos. On découvre peu à peu les conditions de vie sur cette île, les relations entre les " Blancs", les esclaves mais également ceux qui sont appelés les " Marrons", les esclaves qui ont pris leur liberté, bien souvent au prix du sang.
Nos sentiments fluctuent au fil de l'histoire,  on passe de la compassion pour une personne à un certain dégoût tout en comprenant d'une certaine façon comment, après une vie d'esclavage, on pourrait en arriver à ces extrémités.
J'ai apprécié ce versant de l'histoire, plus que l'histoire d'amour qui est restée assez succincte. Cependant, par rapport à ce que m'avais habitué l'auteur, j'ai manqué de paysages jamaïcains, d'odeurs, de sons pour me transporter pleinement dans ce nouveau pays.

En bref, un roman qui se lit avec plaisir et qui permet de nous remémorer les périodes sombres de l'histoire de l'humanité, mais qui a manqué de détails nous permettant de nous projeter dans ce nouveau décor.

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